Réponses aux questions générales sur le sommeil

Quelle est la quantité de sommeil nécessaire en moyenne ?

Les recherches indiquent que la plupart des adultes ont besoin de 7 à 9 heures de sommeil chaque nuit. Les enfants et les adolescents ont davantage de besoins en sommeil.

Un enfant peut-il exceptionnellement se coucher tard, à l’occasion d’une fête de famille par exemple ?

À l’occasion d’une fête familiale, l’enfant a tout autant besoin que les autres de participer à ce moment d’échanges et si, pour une fois, il se couche nettement plus tard, ce n’est pas grave.

Un enfant peut-il dormir dans le lit de ses parents ?

Dans la mesure du possible, dormir chacun dans son lit est plus favorable au sommeil. Néanmoins, si votre enfant est malade ou particulièrement anxieux, le prendre dans votre lit pendant une période donnée peut rassurer tout le monde et faciliter le sommeil de toute la famille.

Pourquoi l’ordinateur gêne-t-il l’endormissement ?

L’écran d’ordinateur génère une lumière stimulante qui, ajoutée aux activités liées à un ordinateur (messageries instantanées, jeux), retarde fortement l’endormissement.

Pourquoi tenir un agenda du sommeil ?

L’agenda du sommeil est un outil indispensable de la consultation du sommeil. Il permet à un individu de mettre en évidence, sur une période d’au moins 15 jours, de nombreuses informations sur les rythmes et la durée du sommeil, ses horaires d’endormissement, les horaires de repas…

Quels sont les outils servant à évaluer la qualité du sommeil ?

Il existe de nombreux outils possibles. L’ « actimètre » ou encore l’enregistrement vidéo permettent de mesurer l’activité du corps pendant la nuit. La mesure de la saturation d’oxygène pendant la nuit ou la prise de température sont également des moyens relativement simples pour évaluer la qualité du sommeil.
D’autres outils, beaucoup plus perfectionnés, existent (enregistrement polysomnographique) et permettent d’enregistrer l’ensemble des paramètres (activité du cerveau, activité musculaire, mouvements des yeux, fonction cardio-respiratoire) permettant de détecter un éventuel trouble du sommeil.

Que peuvent faire les parents d’un enfant somnambule ou qui fait des terreurs nocturnes ?

Il est nécessaire de réguler ses heures de coucher et de lever. Restaurer éventuellement une sieste permettra de normaliser la situation. Si les accès persistent, il faut protéger l’enfant des dangers de la maison : barrières aux escaliers, verrous haut placés aux portes, etc.

Que peuvent faire les parents si un enfant n’est pas propre à 5-6 ans ?

Ils peuvent commencer par régulariser les heures de lever et de coucher, éviter les privations de sommeil et enfin demander à l’enfant de passer aux toilettes avant de se coucher.
Il est important de le rassurer en lui expliquant que ce n’est pas grave. Le danger serait de banaliser la situation ou de le rendre responsable. Les parents peuvent ensuite l’aider à remplir un « calendrier mictionnel » adapté, où seront notées les nuits sèches ou humides (représentées par un soleil et une pluie, ou par des gommettes). Plusieurs nuits sèches pourront être récompensées.
Tous ces petits moyens sont nécessaires et souvent suffisants dans 25 % des cas. Ils permettent à l’enfant de prendre conscience du problème et de s’impliquer dans sa prise en charge. Si au bout de trois mois, le problème persiste, il est important de consulter votre médecin.

Comment distinguer une terreur nocturne d’un cauchemar ?

Les terreurs nocturnes sont très souvent confondues avec les cauchemars. Ces derniers se manifestent en seconde partie de nuit, au cours d’une période de sommeil paradoxal, alors que les terreurs nocturnes apparaissent en première partie de nuit au cours du sommeil lent profond. L’enfant qui vient de faire un cauchemar est parfaitement réveillé, il pourra le raconter, il s’en souviendra le lendemain.